mardi 15 janvier 2008



J'ai mordu.
Ma victime la plus cruellement touchée le méritait certes, sa colère permanente contre le monde et tout ou rien me pesait depuis quelques temps et le dragon en a bondi de son fauteuil pour lui lancer trois salves de lance-flamme. Pas de répit, pas de pitié, pas de quartier et pas de regret non plus. C'est assez dur, mais je ne peux pas me forcer. Le dragon a fait office de messager, très mal emballé le message, pas de jolis mots choisis, que du vocabulaire de vieux dragon vulgaire, hurlé à travers les flammes mais trois jours plus tard j'aurais aimé même en dire plus. Certes si le dragon avait laissé place à un discours cohérent, articulé et courtois, peut-être eu-t-il été possible de mener à bien cet ouvrage...
Et c'est là que je me suis dit, peut-être va-t-il falloir faire un petit bilan et éventuellement consulter les astres, les grands esprits, ma mère... et un professionnel.

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