lundi 1 octobre 2007

je viens d'envoyer à la figure de l'homme de ma vie, celui avec qui je vis et avec qui nous avons fabriqué un bébé magnifique, celui avec qui je travaille et pour qui je suis passée au nord de la Loire, celui dont j'aime avaler la semence et dont les odeurs diverses ne me répugnent pas, celui dont le sourire dans les yeux me fait chavirer, celui-là même que je n'aime pas quitter trop longtemps et avec qui je veux vieillir, je viens de lui envoyer un pot de purée de haricots verts de notre bébé, à travers la gueule et aussi un peu partout dans la cuisine et sur moi. Les haricots en purée maison, cela n'a pas l'air de tacher mais par contre ça part dans tous les coins... et je ne sais pas comment me décoincer de cette situation aussi inconfortable que ridicule. Je me demande s'il voudra me quitter un jour et si cet épisode funeste viendra peser dans la balance en ma défaveur. Il vaudrait mieux que nous fassions l'amour, à cet instant-là, mais non, je suis coincée dans cette zone où rien ne me semble permit, je me suis punie pas de repas et à la chambre... alors que ce pot ne s'est envolé qu'en réaction à une phrase plus qu'assassine venue de sa bouche... " 30 ans et rien dans les pattes"!

2 commentaires:

peekaboo a dit…

woaow ! les haricots verts...
ce qui s'appelle aussi envoyer la purée, non ?

L. a dit…

en quelque sorte, mais sans les féculents redoutés...