dimanche 30 septembre 2007

et pour les rappels...

L’ennemi privé numéro un


De rêves absurdes en photos floues
D’images précises en mots qui me grattent,
Mon âme résiste, mon esprit boue,
J’en suis mordue, ça me tord la rate.

Faut-il assumer cette nature ?
Faut-il réprimer cette injure ?
Je ne sais plus, je ne sais pas,
Je suis une autre, je sais qu’il s’ vautre.

Je l’ai vu comme je vous vois,
C’était sous une porte cochère,
Il lui malaxait le minois,
J’en aurais appelé ma mère.

Mais que faut-il faire ?
Y a t il une issue ?
Je suis aux portes de l’enfer,
Et le v’là qui lui monte dessus…

Faut-il assumer cette nature ?
Faut-il réprimer cette injure ?
Je ne sais plus, je ne sais pas,
Je suis une autre, je sais qu’il s’ vautre.

Non je n’imagine pas tout ça,
Je ne crois que ce que je vois,
Mais quand en rêve il n’est plus là,
C’est parce qu’il est dans tous ces bras…

Au réveil, il faut qu’il m’explique,
Je n’ suis pas dupe, faut qu’il accouche,
Je l’ai suivi cette grande bique,
Qui s’ tortillait le doigt sur la bouche…

Faut-il assumer cette nature ?
Faut-il réprimer cette injure ?
Je ne sais plus, je ne sais pas,
Je suis une autre, je sais qu’il s’ vautre.

Je suis un détective en puissance,
Aucun regard n’est vide de sens,
Je sais quand on fait des mystères
C’est un instinct qui m’ vient de mon père…

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