J'ai mordu.
Ma victime la plus cruellement touchée le méritait certes, sa colère permanente contre le monde et tout ou rien me pesait depuis quelques temps et le dragon en a bondi de son fauteuil pour lui lancer trois salves de lance-flamme. Pas de répit, pas de pitié, pas de quartier et pas de regret non plus. C'est assez dur, mais je ne peux pas me forcer. Le dragon a fait office de messager, très mal emballé le message, pas de jolis mots choisis, que du vocabulaire de vieux dragon vulgaire, hurlé à travers les flammes mais trois jours plus tard j'aurais aimé même en dire plus. Certes si le dragon avait laissé place à un discours cohérent, articulé et courtois, peut-être eu-t-il été possible de mener à bien cet ouvrage...
Et c'est là que je me suis dit, peut-être va-t-il falloir faire un petit bilan et éventuellement consulter les astres, les grands esprits, ma mère... et un professionnel.
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